- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie (n°2462)., n° 2634-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Rédiger ainsi le tableau à l’alinéa 3 :
« En milliards d’euros
| Année | 2024 | 2025 | 2026 | 2027 | 2028 | 2029 | 2030 | 2031 | 2032 | 2033 | 2034 |
| Mesures nouvelles | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 |
»
L'objectif de cet amendement est de déclencher un véritable plan Marshall en faveur des soins palliatifs.
Un tel parallèle n'est pas seulement un effet de style mais doit nous alerter sur la situation plus que critique dans laquelle se trouve les soins palliatifs qui, pour beaucoup, faute de médecins, sont à la limite de la fermeture. En effet, selon les derniers chiffres, en 2020, il manquait déjà 110 médecins quand en 2025, ce devrait être 300... Or, il ne fait pas mystère que sans médecins, ce sont les soins palliatifs qui se meurent.
Par ailleurs, n'oublions pas que chaque année, environ 300 000 patients auraient besoin de soins palliatifs, que ce soit à domicile, en EHPAD, à l'hôpital ou dans une unité dédiée. Et pourtant presque 2/3 des patients ne peuvent en bénéficier, faute d'une offre adaptée.
Bref, dire qu'il est urgent d'agir est un euphémisme.