- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie (n°2462)., n° 2634-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la première phrase de l’alinéa 6, supprimer les mots :
« un médecin, un infirmier ou ».
L’aide à mourir est un danger pour notre société. Mais si nous devons en arriver là, nous ne pouvons faire porter la responsabilité de donner la mort à un soignant. Nous ne pouvons en effet maitriser les effets secondaires qui pourraient apparaitre chez la personne qui aura administré la substance létale, dans les jours, mois et années qui suivront cet acte.
Tuer ne sera jamais un plaisir. Même par une pseudo fraternité.
Imposer ce rôle au personnel soignant vient rompre la base de la médecine depuis des siècles qui est de soigner et non de tuer.
Si une personne de l’entourage est consentante, admettons. Mais laissons le personnel soignant hors de cet acte irréversible et antinomique avec leur vocation.
Cet amendement vise donc à protéger les soignants de l’acte d’administrer une substance létale dans le cadre de l’aide à mourir.