- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie (n°2462)., n° 2634-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Alors que le Gouvernement avait annoncé dédier deux projets de loi, l’un aux soins palliatifs, l’autre à l’euthanasie et au suicide assisté, le présent projet de loi vient mélanger soins palliatifs et aide à mourir.
Ici, la création des maisons d’accompagnement et de soins palliatifs chargées de pallier l’absence ou la faiblesse du maillage des soins palliatifs sur l’ensemble du territoire interroge. Dans ces lieux, l’euthanasie et le suicide assisté pourront également être pratiqués. Le fait de mêler soins palliatifs et aide à mourir dans un même lieu peut créer des angoisses pour des personnes en fin de vie qui auront peur que leur choix ne soit pas respecté.
Par ailleurs, le fait de mêler soins et aide à mourir interroge alors que l’approche vers la fin de vie est radicalement différente.
Enfin, cet article permet d’interroger le Gouvernement sur l’augmentation des soins palliatifs envisagée par ce projet de loi. Quelle part sera consacrée à l’aide à mourir et quelle part aux soins palliatifs ? Concrètement, les soins palliatifs seront-ils réellement effectifs sur l’ensemble du territoire ou l’enveloppe prévue sera-t-elle amputée par la mise en place de l’aide à mourir ?