- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie (n°2462)., n° 2634-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°421
Au début de l’alinéa 4, substituer au mot :
« treize »
le mot :
« dix-sept ».
Sous-amendement d’appel puisque je suis totalement opposée à pouvoir étendre l’euthanasie ou le recours au suicide assisté pour des mineurs.
Vouloir légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté pour les mineurs est une dérive terrible pour plusieurs raisons.
D’une part parce que l’euthanasie et le suicide assisté rompent avec le principe selon lequel la médecine protège la vie et accompagne les malades jusqu’au terme de celle-ci sans la provoquer.
D’autre part parce que le discernement d’un mineur sur ces questions ne peut pas, par définition, être parfaitement libre et éclairé du fait de son absence de maturité.
Par ailleurs, associer les parents de l’enfant à l’euthanasie ou au suicide assisté de ce dernier est extrêmement traumatique.
Dès lors, l’objectif de ce sous-amendement est de limiter la portée de cet amendement qui va à l’encontre de tous principes éthiques et moraux censés structurer une société qui se dit « humaniste ».