Fabrication de la liasse
Retiré
(mercredi 6 novembre 2024)
Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de monsieur le député Belkhir Belhaddad
Photo de monsieur le député Éric Bothorel
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de madame la députée Eléonore Caroit
Photo de monsieur le député Lionel Causse
Photo de madame la députée Martine Froger
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Sacha Houlié
Photo de monsieur le député Harold Huwart
Photo de monsieur le député Hubert Ott
Photo de monsieur le député Laurent Panifous
Photo de monsieur le député David Taupiac
Photo de monsieur le député Stéphane Travert

Les e, bis, f, g et j du II de l’article  244 quater B du code général des impôts sont abrogés.

Exposé sommaire

Le collectif social démocrate réunissant des députés membres de différents groupes et non inscrits, propose une répartition plus équitable de l'effort pour améliorer nos finances publiques. Les députés qui le composent proposent, dans ce projet de loi de finances, plusieurs mesures visant à augmenter les recettes ou à réduire les dépenses, en ciblant ceux qui en ont les moyens. Les amendements déposés cherchent ainsi à défendre les principes de justice fiscale et d'équité.

Le crédit d’impôt recherche (CIR) a pour objectif d’améliorer l’innovation et la compétitivité de nos entreprises. Le CIR bénéficie à plus de 15 000 entreprises et représente 7,7 milliards d’euros de dépenses ce qui en fait la première dépense fiscale en France.

Le rapport de l’IGF, publié en avril 2024, sur les aides aux entreprises, propose de recentrer l’assiette du dispositif sur les dépenses de R&D, en conformité avec les standards internationaux. Cet amendement reprend cette proposition.

Cet amendement propose d’exclure de l’assiette des dépenses éligibles au CIR : les dépenses liées aux brevets (frais de prise et maintenance, défense, dotations aux amortissements), à la normalisation (frais engendrés par la participation des salariés aux réunions officielles de normalisation afférentes aux produits de l’entreprise) et à la veille technologique. L’économie estimée par le Conseil des prélèvements obligatoires s’élèverait à 250 millions d’euros.