Fabrication de la liasse

Amendement n°II-104

Déposé le mercredi 23 octobre 2024
En traitement
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Édouard Bénard
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Émeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Emmanuel Maurel
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Mereana Reid Arbelot
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Emmanuel Tjibaou

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Police nationale010 000 000
Gendarmerie nationale00
Sécurité et éducation routières00
Sécurité civile10 000 0000
TOTAUX10 000 00010 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement transfère 10 millions d’euros de l’action 4 « Police des étrangers et sûreté des
transports internationaux » du programme 176 « Police nationale » vers l’action 13 « Soutien aux
acteurs de la sécurité civile » du programme 161 « Sécurité civile ».
Cette action correspond aux activités de coordination et de formation des autres acteurs de sécurité
civile (servies départementaux et territoriaux d’incendie et de secours, associations agréées de sécurité civiles) et comprend entre autres le développement de la résilience de la population, au
moyen notamment de la généralisation de la formation aux gestes de premiers secours. La volonté
du président de la République de former 80 % des Français aux gestes de premiers secours avant la
fin du quinquennat réclame des moyens à la hauteur des objectifs.
Ces 10 millions d’euros, bien qu’insuffisants, permettront une montée en charge progressive. Les
professionnels de la petite enfance doivent être une cible prioritaire des actions gratuites de
formation au PSC1 pour la sécurité des plus jeunes.
Face au flou qui entoure la réglementation relative à la formation aux gestes de premiers secours
des professionnels de la petite enfance, il est urgent de mettre en oeuvre des mesures venant
clarifier la situation. Lors de l’attaque au couteau d’Annecy en juin 2023, une assistante maternelle
a pris en charge un des bébés blessés alors qu’elle avait mis à l’abri les enfants qu’elle gardait. Elle
a reconnu que, sans les séances de recyclage PSC1 réalisées volontairement et les formations
« sauvetage » suivies en tant que réserviste de la gendarmerie, elle n’aurait pas pu prendre en charge
la petite victime.
Fort heureusement, cette situation est exceptionnelle mais les accidents domestiques (étouffements,
brûlures, chutes, noyades...) sont la première cause de mortalité des moins de 15 ans en France. Au
sein des établissements de la petite enfance, seuls les professionnels de santé et les assistantes
maternelles sont formés, formation qui relève du volontariat pour les autres professions. De plus, si
le PSC1 est obligatoire dans la formation initiale des assistantes maternelles, aucun renouvellement
ne leur est demandé.
Tous les professionnels de la petite enfance dans le pays devraient être formés régulièrement aux
gestes qui sauvent et aux techniques d’évaluation du danger et d’autocontrôle. Dans l’idéal, cette
formation devrait être adaptée à la prise en charge des jeunes enfants (dès 3 mois).
Dès lors, cet amendement propose une augmentation des crédits attribués à la formation gratuite
aux gestes de premiers secours avec pour cible prioritaire les professionnels de la petite enfance.