- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2025, n° 324
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Enseignement scolaire
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Enseignement scolaire public du premier degré | 0 | 0 |
Enseignement scolaire public du second degré | 0 | 0 |
Vie de l'élève | 25 000 000 | 0 |
Enseignement privé du premier et du second degrés | 0 | 0 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale | 0 | 25 000 000 |
Enseignement technique agricole | 0 | 0 |
TOTAUX | 25 000 000 | 25 000 000 |
SOLDE | 0 |
Cet amendement vise à renforcer les mesures de prévention et de formation contre le harcèlement
scolaire en abondant de 25 millions d’euros l’action 1 « Vie scolaire et éducation à la
responsabilité » du programme 230 « Vie de l’élève ». Il appartient au Gouvernement de prendre la
mesure de la gravité de la situation et de lever le gage afin que le programme 214 « Soutien de la
politique de l’éducation nationale » ne soit pas impacté.
Face à la recrudescence des cas de harcèlement des élèves au sein et à l’extérieur des établissements
scolaires, il est urgent de mettre tout en oeuvre et de donner les moyens aux professionnels de
mettre un terme à cette spirale de violence et de haine. Les nombreux suicides ou tentatives de
suicide d’enfants qui ont eu lieu ces dernières années doit presser le Gouvernement à prendre des
mesures conséquentes.
Loin de constituer un signe favorable, la disparition des infirmières scolaires, qui constituaient un
relais essentiel, est extrêmement préoccupante. Même constat du côté des psychologues scolaires :
dans les académies, les postes non pourvus se comptent par dizaines. La loi du 2 mars 2022 visant à
combattre le harcèlement scolaire ne suffit pas. La prévention, la sensibilisation sont capitales ;
punir ne peut être le seul remède. L’institution s’appuie trop sur les enseignants volontaires, à qui
elle demande toujours plus sans leur donner les outils ni le temps qu’il faudrait.
En augmentant les crédits liés à la formation au repérage et à la lutte contre le harcèlement scolaire
et en pérennisant une enveloppe conséquente ces prochaines années, ce sont ainsi près de 850 000
enseignants, 8 000 infirmières scolaires, 900 médecins scolaires et 60 000 AED qui pourront être
formés.