Fabrication de la liasse

Amendement n°II-1932

Déposé le mardi 5 novembre 2024
En traitement
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Christophe Plassard

Membre du groupe Horizons & Indépendants

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Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Infrastructures et services de transports00
Affaires maritimes, pêche et aquaculture00
Paysages, eau et biodiversité00
Expertise, information géographique et météorologie72 4320
Prévention des risques00
Énergie, climat et après-mines072 432
Service public de l'énergie00
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables00
Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires00
Sûreté nucléaire et radioprotection00
TOTAUX72 43272 432
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement vise à abonder des fonds vers le programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie », notamment vers le Centre d'études et d'expertises pour les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA). 

En effet, le CEREMA a signé plusieurs conventions avec des associations, dans lesquelles il est prévu qu’une « avance d’un montant correspondant à 20% du montant prévisionnel de la subvention est versée au Bénéficiaire par le CEREMA à la signature de la Convention. » en échange de services, de travaux ou de projets à conduire.

Or, les associations ayant signé ces conventions n'ont aucune nouvelle des fonds qui leur ont été promis bien des mois plus tard. 

Tel est notamment le cas de l'association Yacht Club Oléron de Saint-Denis d’Oléron, qui a été lauréate de "Base d'avenir", qui a signé à ce titre une convention avec le CEREMA engageant ce dernier et pour un montant de 72 433 euros. Pour faire suite à la signature de ce crédit, l'association a effectué un crédit afin d'engager de premiers travaux, pour un montant de 14 486 euros, sur fonds propres.

Aujourd'hui, le désengagement du CEREMA et de l'État reviendrait non sur une parole donnée mais bien une convention signée, et entrainerait des conséquences désastreuses sur des structures d'avenir, sur lesquelles l'Etat et les collectivités locales peuvent compter pour les assister dans les politiques écologiques et d'aménagement du territoire mais qui peuvent aujourd'hui menacer jusqu'à leur existence même.