Fabrication de la liasse

Amendement n°II-1946

Déposé le mardi 5 novembre 2024
En traitement
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Pouria Amirshahi
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de madame la députée Léa Balage El Mariky
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de monsieur le député Benoît Biteau
Photo de monsieur le député Arnaud Bonnet
Photo de monsieur le député Nicolas Bonnet
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député Hendrik Davi
Photo de monsieur le député Emmanuel Duplessy
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de monsieur le député Damien Girard
Photo de monsieur le député Steevy Gustave
Photo de madame la députée Catherine Hervieu
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Tristan Lahais
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Julie Ozenne
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de madame la députée Danielle Simonnet
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Boris Tavernier
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry
Photo de madame la députée Dominique Voynet

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Inclusion sociale et protection des personnes04 000 000
Handicap et dépendance00
Égalité entre les femmes et les hommes4 000 0000
TOTAUX4 000 0004 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement vise à financer une campagne nationale de sensibilisation à l’éducation à la sexualité, d’un montant de 4 millions d’euros, conformément à la budgétisation proposée par le collectif pour une véritable éducation à la sexualité. Bien que la loi impose aux établissements scolaires de dispenser chaque année trois séances d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, dans la réalité, ces cours sont insuffisamment mis en œuvre, laissant de nombreuses questions essentielles sans réponse pour les jeunes.

Une véritable éducation à la vie affective et sexuelle est indispensable pour permettre aux jeunes de comprendre les notions de respect et de consentement, des valeurs fondamentales pour lutter efficacement contre les violences sexuelles, intrafamiliales et les situations d’inceste. Agir en amont, dès le plus jeune âge, en offrant une information claire et accessible, est essentiel pour prévenir les abus et violences en tous genres. Les affaires récentes, comme celle des viols de Mazan, rappellent brutalement l’urgence d’une action préventive.

Cette campagne de sensibilisation nationale viserait à sensibiliser le grand public aux questions de consentement et de respect de l’intégrité de chacun. Par cet amendement, nous affirmons que l’État a le devoir de garantir une éducation à la sexualité pour tous, et ainsi de promouvoir une société plus respectueuse et mieux informée, capable de lutter efficacement contre les violences et les abus.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d'abonder de 4 millions d'euros en AE et en CP l'action 23 "Soutien du programme égalité entre les femmes et les hommes" du programme 137 "Égalité entre les femmes et les hommes", pris sur l'action 14 "Communication" du programme 124 "Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales". Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner le programme et nous appelons le Gouvernement à estimer le coût de cette expérimentation puis de lever le gage.