Fabrication de la liasse

Amendement n°II-3045

Déposé le vendredi 8 novembre 2024
En traitement
Photo de monsieur le député Jean-Didier Berger
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Pascale Bay
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Frédérique Meunier

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Après l’alinéa 19, insérer les quatre alinéas suivants :

« 7° Les communes dont le dernier compte de gestion du budget principal disponible fait apparaître de façon cumulative :

« a) Un rapport entre les charges réelles de fonctionnement augmentées des charges de remboursement de la dette en capital et les recettes réelles de fonctionnement diminuées des recettes exceptionnelle supérieur à 1 ;

« b) Un rapport entre la somme des dépenses visées à l’article L. 2321‑2 du code général des collectivités territoriales et les recettes réelles de fonctionnement diminuées des recettes exceptionnelles supérieur à 0,65 ;

« c) Un rapport entre l’encours total de la dette au 31 décembre de l’exercice et les recettes réelles de fonctionnement diminuées des recettes exceptionnelles supérieur à 1. »

Exposé sommaire

Cet amendement a pour objectif d’exonérer de l’effort demandé par le Gouvernement les communes ayant des ratios mettant en évidence des difficultés financières. Ces ratios sont calculés annuellement par l’observatoire des finances et de la gestion publique locales (OFGL).

Certaines communes ne peuvent financièrement participer à l’effort de redressement des finances publiques. Le législateur en a bien conscience en excluant de ce dispositif plusieurs communes selon des critères différenciés (Alinea 14 à 19). Le législateur n’a cependant pas pu prendre en compte dans la version initiale du texte d’autres situations particulières qui rendraient cet effort insupportable pour certaines communes. Ainsi, plusieurs d’entre elles en France ayant des ratios financiers dégradés pourraient quand même devoir participer à cet effort, ce qui aurait de lourdes conséquences sur leur gestion et leur capacité à assurer leurs compétences.


Au total, en excluant les neufs villes en France concernées par ce nouveau critère, le report de participation ne serait que de 17,5M€ sur la base des chiffres de l’OFGL de 2023.