- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2025, n° 324
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Sécurités
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Police nationale | 5 400 000 | 0 |
Gendarmerie nationale | 0 | 0 |
Sécurité et éducation routières | 0 | 5 400 000 |
Sécurité civile | 0 | 0 |
TOTAUX | 5 400 000 | 5 400 000 |
SOLDE | 0 |
Alors qu’au moins 21 agents de police se sont donné la mort en 2024, il est urgent de mettre en place une politique de prévention à la hauteur du défi plutôt que de baisser drastiquement les crédits du programme de mobilisation contre le suicide, qui passent de 2,89 millions en 2024 à 1,6 million en 2025.
Si cette dernière ne peut faire l’économie d’une réforme profonde de l’institution, dont les pressions hiérarchiques et l’obsession pour les chiffres au détriment du service rendu au public abîment les agents, les écologistes proposent d’augmenter le nombre de psychologues à disposition des agents de police au sein du service de soutien psychologique opérationnel (SSPO) pour atteindre 400 psychologues (contre 310 actuellement, dont 122 au SPPO auxquels s'ajoutent des contractuels), soit 90 postes supplémentaires, s’ajoutant par ailleurs au 1586 “sentinelles” qui avaient été formées en juillet 2023.
Pour ce faire, il est proposé un transfert de crédits à hauteur de 5,4 millions d’euros de l’action 02 “Démarches interministérielles et communication” du programme “Sécurité et éducation routières” vers la sous-action 06.02 “Action sociale” de l’action 06 “Commandement, ressources humaines et logistique” du programme “Police nationale”.
Nous demandons par ailleurs au Gouvernement de lever le gage.