- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2025, n° 324
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires culturelles et de l'éducation
- Mission visée : Enseignement scolaire
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Enseignement scolaire public du premier degré | 161 000 000 | 0 |
dont titre 2 | 161 000 000 | 0 |
Enseignement scolaire public du second degré | 39 000 000 | 0 |
dont titre 2 | 39 000 000 | 0 |
Vie de l'élève | 0 | 200 000 000 |
dont titre 2 | 0 | 200 000 000 |
Enseignement privé du premier et du second degrés | 0 | 0 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale | 0 | 0 |
Enseignement technique agricole | 0 | 0 |
TOTAUX | 200 000 000 | 200 000 000 |
SOLDE | 0 |
Cet amendement attribue en crédits de paiement et autorisations d’engagement 161 000 000 euros à l’action n° 2 du programme n° 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » et 39 000 000 à l’action n° 1 du programme n° 141 « Enseignement scolaire public du second degré ».
A des fins de recevabilité, le présent amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 200 000 000 euros pour l’action n° 1 « vie scolaire et éducation à la responsabilité » du programme n° 230 : « vie de l’élève ».
Le Gouvernement a annoncé que 4 000 postes d’enseignants vont être supprimés pour la rentrée 2025. Si le ministère est habitué à voir le nombre de postes ouverts se réduire ces dernières années, il s’agit d’une des coupes les plus importantes : 2 500 emplois ont été supprimés en 2024, soit moitié moins, 1 500 en 2023 et 2 000 en 2022. L’immense majorité des suppressions de postes pèsera à la rentrée prochaine sur les établissements publics du premier degré, à savoir les maternelle et les écoles primaires avec 3 155 enseignants en moins.
Il est essentiel de s’assurer que cette baisse répond uniquement à des enjeux démographiques et qu’elle ne menacera pas l’existence même de ce service public essentiel qu’est l’école dans les milieux ruraux.