- Texte visé : Proposition de loi visant à lutter contre les déserts médicaux, d'initiative transpartisane, n° 966
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires sociales
Supprimer cet article.
En 2022, seulement 12 % des étudiants en médecine ont choisi de s’installer en activité libérale à la fin de leur formation. Une majorité choisit l’exercice salarié ou hospitalier, une tendance en augmentation.
Les médecins salariés à l’hôpital ou dans les centres de soins non programmés ne sont pas médecins traitants.
Or notre pays en a grand besoin, près de 6.7M de Français n’en ont pas.
Comment y répondre ?
Le régime d’autorisation d’installation des médecins que cet article propose d’introduire pourrait inciter les étudiants à davantage choisir l’exercice salarié, au détriment de l’exercice libéral. Notre pays a besoin, au contraire, d’inciter davantage de médecins formés à s’installer.
Après réflexion, cet article apporte une réponse inadaptée à un réel problème, celui de la désertification médicale, et qui pourrait même l’aggraver.
Afin de remédier à cette désertification médicale, synonyme de difficultés d’accès aux soins, il faut d’autres solutions. Parmi celles-ci, l’auteur de l’amendement appelle à un choc d’attractivité pour l’installation durable des professionnels de santé dans les territoires.