- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de M. Olivier Falorni relative à la fin de vie (1100)., n° 1364-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
I. – À l’alinéa 7, après le mot :
« incurable »,
insérer les mots :
« selon les données acquises de la science » ;
II. – En conséquence, compléter le même alinéa 7 par les mots :
« malgré les traitements disponibles ».
Le présent amendement permet de préciser que :
1° l’affection doit être incurable « selon les données acquises de la science », non sur la seule décision de cesser les soins.
2° et entraîner un pronostic vital engagé en phase avancée ou terminale « malgré les traitements disponibles ».
En effet, telle qu’elle est rédigée, cette condition d’accès pourrait, par son imprécision, élargir indûment le champ de l’aide à mourir à des situations qui ne devraient pas en relever. Parfois, ce n’est pas la maladie qui est incurable en soi, c’est le refus de traitement qui la provoque.
L’aide à mourir ne saurait être envisagée pour des situations où l’issue mortelle résulte d’un choix individuel de refuser les traitements. Elle doit demeurer strictement réservée aux cas où, même avec les moyens de la médecine, le pronostic vital est irréversiblement engagé.