La volonté de mettre fin aux risques entraînés par les particules composant les produits cosmétiques rincés ne souffre aucune contestation. Il convient toutefois de s’assurer que l’interdiction porte exclusivement sur les particules comportant un danger pour l’environnement. A cet égard, la seule exclusion des particules d’origine naturelle n’est peut-être pas une formulation suffisante dans la mesure où sa définition pourrait laisser place au doute. Ainsi par exemple certaines « billes » peuvent être confectionnées à partir de céramique, produit non plastique mais dont l’appartenance à la catégorie « d’origine naturelle » n’est pas évidente. L’objet de l’amendement est donc de préciser que l’interdiction porte bien sur les particules plastiques.