Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 14 novembre 2017)
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

I. – La part du produit de la taxe sur les services fournis par les opérateurs de communication électroniques affectée au compte de concours financier « Avances à l’audiovisuel public » est augmentée de 36 474 454 €.

II. – Le I est applicable à compter du 1er janvier 2019.

III. – La perte de recettes pour le budget général est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Le présent amendement a pour objet de rétablir le budget attribué à l’audiovisuel public en LFI 2017 à compter du 1er janvier 2019. Le PLF 2018 prévoit en effet une baisse de plus de 36 millions d’euros des moyens alloués à l’audiovisuel public, soit 1 % des moyens permettant à France Télévisions (30,8 M€ de baisse), à Radio France, à ARTE, à France Médias Monde, à l’INA et à TVA Monde de faire face à leurs missions de service public.

Cette diminution de moyens a provoqué, à juste titre, l’incompréhension des personnels des sociétés nationales de programme, qui se sont notamment mis à grève à Radio France.

L’austérité, dans l’audiovisuel public comme ailleurs, conduit à une rétractation des missions de services public, à un appauvrissement des contenus, à une diminution du nombre des personnels et à une précarisation accrue de leurs conditions de travail, à un recul territorial de l’action publique, à la mainmise des intérêts privés. Rien de cela n’est acceptable, à fortiori dans des services publics qui sont censés concourir, par l’information et la culture, à l’exercice de la démocratie dans notre pays.