Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Dussopt
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Stéphane Le Foll
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier

Après l’alinéa 1, insérer les deux alinéas suivants :

« 1° A L’article L. 2312‑5 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Elle exerce le droit d’alerte dans les conditions prévues à l’article L. 2312‑59 et aux articles L. 4131‑1 à L. 4133‑4 du code du travail ».

Exposé sommaire

Vous rejetez notre amendement qui vise à garantir le droit d’alerte aux représentants du personnel dans les entreprises de plus de 10 salariés au motif que nous n’agissons pas à périmètre constant. Excusez nous de profiter de l’examen de ce texte pour améliorer les droits des salariés en considérant qu’accorder aussi le droit d’alerte en cas de danger grave et imminent nous parait souhaitable. Mais vous ne semblez pas sensible à cet argumentaire.

Nous vous proposons donc maintenant de rétablir le droit existant en permettant aux représentants du personnel dans les entreprises de plus de 10 salariés de disposer du droit d’alerte en cas d’atteinte aux droits des personnes.

Monsieur le Rapporteur, en commission vous avez rejeté notre proposition en tenant des propos choquants. D’abord, au motif qu’il ne serait pas assez utilisé, il faudrait supprimer ce droit. C’est le grand retour de la théorie des droits formels contre les droits réels. Au motif que dans la majorité des cas ce droit d’alerte n’est pas utilisé par les représentants du personnel, il faudrait en priver ceux qui en ont besoin ? Mais quel législateur, sur un sujet aussi majeur, à savoir les atteintes qui seraient portées à la santé physique et mentale ou aux libertés individuelles dans l’entreprise, peut adopter cette logique ?

Pour vous justifier vous avez pris l’exemple d’une entreprise de trois salariés. Mais ce n’est même pas d’elle dont on parle ici puisque nous rétablissons ce droit pour les représentants donc dans les entreprises de 11 à 49 salariés.

Plutôt que de supprimer ce droit parce qu’il serait « sous utilisé », interrogeons nous sur la manière dont nous pourrions le renforcer pour que les représentants s’en saisissent tout les fois où cela est nécessaire.