Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Stéphane Le Foll
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

Après l’alinéa 53, insérer l’alinéa suivant :

« 24 bis. Encourage la conquête d’une autonomie en protéines végétales à l’échelle européenne ; ».

Exposé sommaire

L’agriculture européenne, qui est largement déficitaire en protéines végétales, est capable de gagner ce défi et devenir autonome en 2030. Il s’agit de répondre aux attentes des consommateurs en fournissant des protéines végétales aujourd’hui largement importées dans le cadre du changement de comportement alimentaire. La réduction et le renforcement de la durabilité des importations permettra également de lutter contre la déforestation importée. Toutes les opportunités existantes pour l’alimentation humaine en réponse à l’évolution des régimes alimentaires et pour l’alimentation animale doivent être saisies. Il convient pour cela d’investir, de façon systémique, dans tous les domaines pour développer la production et la commercialisation des légumineuses à graines et des légumineuses fourragères : R&D, sélection végétale, soutien à la production, collecte, stockage et transformation, valorisation de la plante entière… Pour faciliter la structuration de ces filières, il importe de mobiliser des fonds publics-privés. Le développement de ces filières concerne tous les échelons. Les « associations de cultures » en sont un levier essentiel, elles supposent des investissements spécifiques. Il permettra de répondre aux attentes des consommateurs qui veulent des animaux nourris par des produits européens et tracés sans OGM.

Cette proposition d’amendement est issue des réflexions de États généraux de l’alimentation.