- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour la liberté de choisir son avenir professionnel (n°904)., n° 1019-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 50, après le mot :
« apprentissage »,
insérer les mots :
« ainsi que de préparation à l’apprentissage ».
Comme défini dans l’Article 4 de la présente loi, la préparation à l’apprentissage est un enjeu pour de nombreux jeunes. L’enseignement professionnel, et a-fortiori l’apprentissage, constitue un bon moyen de répondre aux besoins des entreprises et des jeunes. Mais pour certains jeunes, en particulier, les « décrocheurs scolaires », l’accès à l’apprentissage est rendu difficile pour des questions de savoir être.
Une sélection à l’embauche est, naturellement, opérée par les entreprises. Et les jeunes mal préparés ne sont pas recrutés, quand bien même ils sont motivés par l’apprentissage. A titre d’exemple, seuls5 % des apprentis en France sont habitants des QPV (Quartiers prioritaires de la ville).
L’enjeu est donc de mettre en cohérence l’article 16 qui définit les missions de France Compétences,avec l’article 4 qui définit l’enjeu de développer les préparations à l’apprentissage, afin de donner à l’agence la légitimité d’agir en ce sens.