- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Agnès Firmin Le Bodo et plusieurs de ses collègues visant à améliorer la santé visuelle des personnes âgées en perte d'autonomie (1326)., n° 1450-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par :
L’article L. 4362‑11 du code de la santé publique est complété par un 5° ainsi rédigé :
« 5° Les conditions dans lesquelles l’opticien-lunetier peut participer aux actions de prévention et de dépistage visuel à l’école maternelle et primaire telles que définies à l’article L. 541‑1 du code de l’éducation. Il oriente, le cas échéant, l’enfant vers les professionnels de santé et les structures spécialisées. »
Cet amendement du groupe socialiste et apparentés propose d’autoriser les opticiens-lunetiers à participer aux actions de prévention et de dépistage visuel à l’école.
Selon une étude de la DRESS sur la Protection maternelle et infantile (PMI), 72 % des enfants de 3‑4 ans ont bénéficié d’un bilan de santé en 2012, 75 % ont eu un dépistage visuel.
Cela signifie qu’un quart de nos enfants ne bénéficient pas d’un dépistage visuel avant l’entrée au CP, classe au combien déterminante dans l’apprentissage de la lecture et pour le développement des enfants.
Il apparait donc comme une solution pragmatique de permettre aux opticiens-lunetiers de participer aux actions de prévention et de dépistage visuel à l’école afin de renforcer l’accès aux soins durant la scolarité.