- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation des mobilités (n°1831)., n° 1974-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité de développer une filière industrielle de fret maritime à voile. Il précise les ressources financières privées et publiques nécessaires en matière d’innovation et de recherche, dans l’objectif de réduire d’au moins 50 % l’empreinte carbone du transport maritime à l’horizon 2050.
L’Organisation Maritime Internationale s’est récemment engagée à réduire d’au moins 50 % les émissions de CO2 du transport maritime d’ici 2050.
La progression des normes environnementales ainsi que la hausse du prix du pétrole imposent aux armateurs de modifier le mode de propulsion de leur flotte. Des alternatives écologiques viables et performantes émergent progressivement, notamment en matière de propulsion hybride thermique/vélique. Pour un trajet équivalent, le transport à voile permettrait de réduire jusqu’à 90 % des émissions de CO2 par rapport aux navires conventionnels.
Au regard de la hausse de l’activité maritime marchande envisagée par l’Organisation Maritime Internationale (de 50 % à 250 % d’ici 2050), les auteurs de cet amendement considèrent que les dispositifs véliques ont de l’avenir et répondent aux enjeux environnementaux.
Dans ce cadre, la France pourrait anticiper ces évolutions et se saisir de l’opportunité, en contribuant à l’innovation technique par le développement d’une filière industrielle de fret maritime à voile.