Fabrication de la liasse
Adopté
(mercredi 9 octobre 2019)
Photo de monsieur le député Jean-Louis Touraine
Photo de monsieur le député Raphaël Gérard
Photo de monsieur le député Pierre Cabaré
Photo de madame la députée Sophie Errante
Photo de madame la députée Emmanuelle Fontaine-Domeizel
Photo de monsieur le député Jean-Marie Fiévet
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Alexandre Holroyd
Photo de monsieur le député Didier Martin
Photo de monsieur le député Bruno Studer
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Annie Vidal
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de madame la députée Cathy Racon-Bouzon
Photo de monsieur le député Patrice Perrot

Dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport au Parlement sur l’application des dispositions de l’arrêté du 16 août 2016 portant homologation des règles de bonnes pratiques relatives à l’entretien avec les proches en matière de prélèvement d’organes et de tissus. Il évalue notamment l’organisation des prélèvements au sein des établissements.

Exposé sommaire

Alors que le plan 2017/2021 pour la greffe d’organes s’est fixé un objectif de 7 800 greffes en 2021, cet objectif semble aujourd’hui loin d’être atteint. 

Pourtant, la loi de modernisation de notre système de santé (2016) a permis de clarifier et de réaffirmer le principe du consentement présumé, offrant qui plus est aux équipes des outils pour assurer les entretiens avec les proches. Après l’adoption de la loi et à la suite d’une large concertation, un décret d’application (décret n° 2016‑1118 du 11 août 2016 relatif aux modalités d’expression du refus de prélèvement d’organes après le décès) a permis de préciser les moyens d’expression du refus du défunt. En outre, des bonnes pratiques relatives à l’entretien avec les proches ont également été définies par l’Agence de la biomédecine, homologuées par l’arrêté du 16 août 2016 portant homologation des règles de bonnes pratiques relatives à l’entretien avec les proches en matière de prélèvement d’organes et de tissus.

Après plus de deux années de mise en œuvre, il semble que la clarification apportée par la loi et l’arrêté de bonnes pratiques a contribué à modifier (à la marge) les pratiques, mais que celles-ci demeurent trop hétérogènes selon les territoires et selon les équipes. L’objet de cet amendement est donc d’évaluer la mise en œuvre de l’arrêté du 16 août 2016, en particulier en termes d’organisation des prélèvements au sein des établissements. Ce rapport pourrait en outre nourrir les réflexions pour l’élaboration en cours du nouveau plan greffe (2021/...).