- Texte visé : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020, n° 2296
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la deuxième phrase de l’alinéa 40, après le mot :
« hospitalisation »,
insérer les mots :
« et de prise en charge ».
Le virage ambulatoire est une réalité qui, pour les soins en santé mentale doit plus que jamais être d’actualité. Comme l’ont démontré les missions flash sur le financement de la psychiatrie (février 2019) et la mission d’information sur l’organisation territoriale de la santé mentale (septembre 2019), les prises en charge « hors des murs » doivent être encouragées, telles que l’hospitalisation à domicile (HAD), le financement des équipes mobiles précarités ou simples, la présence de la psychiatrie dans les maisons d’accueil spécialisées ou encore l’accès aux soins primaires dans les centres communautaires.
Si les activités extrahospitalières sont déjà aujourd’hui financées par l’hôpital, il convient progressivement de remplacer la notion d’hospitalisation « dans les murs » par celle d’une prise en charge globale, dans laquelle le patient suit un parcours qui peut être envisagé au sein de l’hôpital bien-sûr, mais aussi et surtout à l’extérieur.
Pour cette raison, cet amendement de précision vise à ce que le montant annuel des charges supportées par les régimes obligatoires d’assurance maladie afférant à la prise en charge en santé mentale prennent également en compte, au-delà des frais d’hospitalisation, la prise en en charge intra et extrahospitalière.