Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Nous demandons la suppression de cet article antidémocratique.

Permettre aux préfets de contourner l’enquête publique en recourant simplement à une consultation électronique, c’est réduire terriblement la participation citoyenne. Dans le cadre d’une enquête publique, les citoyens sont mieux informés, ont accès à l’étude d’impact et à l’avis rendu par l’autorité environnementale. Aussi, le public est plus attentif à la mise en œuvre du projet.

La consultation électronique est beaucoup moins complète et ne permet pas à tout le monde de s’exprimer de la même manière. 13 millions de français souffrent d’illectronisme. Une simple consultation en ligne ne peut remplacer des débats réels et une enquête publique de qualité. Rappelons également que dans le cadre d’une simple consultation électronique, il n’y a pas de commissaire enquêteur, et donc pas d’expertise indépendante à proposer aux citoyens, pour un débat et un choix éclairés. En janvier 2019, le ministère de la Transition écologique rappelait d’ailleurs que « « le commissaire-enquêteur reste le pivot de l’enquête. Il informe le public et garantit la prise en compte de ses observations ; il apporte des garanties de transparence et d’impartialité. » » Pourtant, votre projet de loi va à l’encontre de ces propos...

Une fois encore, le Gouvernement souhaite se passer de l’avis des citoyens dans la réalisation de projets et saborde ainsi ses maigres ambitions de protection de l’environnement. A l’heure ou la population se préoccupe de plus en plus des questions écologiques et sanitaires, nous souhaitons que le public puisse être systématiquement associé à la réalisation de projets.

Nous demandons donc la suppression de cet article.