- Texte visé : Projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, n° 3875 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets
I. – Compléter l’alinéa 5 par les mots :
« , ainsi que les modalités permettant de s’assurer que les créneaux aéroportuaires libérés par cette interdiction ne puissent être attribués pour d’autres liaisons. ».
II. – En conséquence, au même alinéa, après les mots :
« assurer un service suffisant, »,
supprimer le mot :
« et ».
Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à clarifier les termes employés pour éviter tout risque de mauvaise interprétation.
Il apparaît en effet nécessaire de supprimer la mention à une dérogation en cas de « transport aérien majoritairement décarboné ». Pour l’heure, et même si des concepts d’appareils n’émettant pas d’émission de CO2 sont en cours d’élaboration, un tel transport n’existe pas et risque de pousser à la conservation un grand nombre de vols sous prétexte de compensation carbone, logique qui a montré maintes fois ses limites inhérentes.
Dans son avis du 23 février 2021, le Haut conseil pour le climat analyse que de nombreuses mesures de ce projet de loi au potentiel de réduction d’émissions significatif sont amoindries notamment par un périmètre d’application limité ou encore de nombreuses conditions associées à leur application. En voici un nouvel exemple concret.
Cet amendement contribue à l’atteinte de l’objectif « - de carbone + de justice » porté par les députés Socialistes et apparentés.