Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Lénaïck Adam
Photo de monsieur le député Guillaume Vuilletet
Photo de monsieur le député Olivier Serva
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de madame la députée Ramlati Ali
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de madame la députée Stéphanie Atger
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de monsieur le député Richard Lioger
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de madame la députée Samantha Cazebonne
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de monsieur le député Frédéric Barbier
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Jacques Maire
Photo de madame la députée Patricia Mirallès
Photo de madame la députée Maina Sage
Photo de monsieur le député Max Mathiasin
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon
Photo de monsieur le député Jean François Mbaye

Après l’article L. 512‑3 du code minier, il est inséré un article L. 512‑3-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 512‑3-1. - Les étrangers coupables de l’une des infractions définies par les articles L. 512‑1 et L. 512‑2 encourent également la peine complémentaire d’interdiction du territoire français, suivant les modalités prévues par l’article 131‑30 du code pénal, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à renforcer le dispositif de lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane. En effet, 95 % des orpailleurs illégaux étant d’origine étrangère, l’interdiction de territoire français renforce la lutte contre le sentiment d’impunité des garimpeiros et répond à la volonté de rendre les poursuites judiciaires les plus dissuasives possible. L'interdiction du territoire entraîne notamment la reconduite du condamné à la frontière, le cas échéant, à l'expiration de sa peine de prison.