- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, maintenant provisoirement un dispositif de veille et de sécurité sanitaire en matière de lutte contre la covid-19 (n°9)., n° 14-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 3 par les mots :
« et des organisations représentatives de la fonction publique hospitalière »
Cet amendement demande que des organisations représentatives des travailleurs de la fonction publique hospitalière soient consultées avant d’imposer de nouvelles restrictions sanitaires.
« 80 patients en attente aux urgences. Ma collègue obligée d’ausculter en enjambant un brancard. » Sylvain Palla, médecin au CHU de Limoges.
L’hôpital et la capacité d’absorption des malades sont les variables d’ajustement qui déterminent si l’on doit confiner ou prendre des mesures liberticides. Moins l’hôpital peut accepter de patients, plus nos libertés sont contraintes.
Ainsi, il est essentiel que les professionnels de santé puissent juger de la pertinence des mesures puisque c’est sur eux qu’elles agissent. Surtout, il faut que les hospitaliers puissent proposer des solutions pour enrayer l’épidémie et notamment des solutions pour l’hôpital lui-même.
En laissant notre système de santé s’effondrer ce Gouvernement accepte comme norme les restrictions de libertés. Ce n’est pas notre modèle, nos concitoyens méritent d’être soignés dignement, pour mener une vie plus paisible que celles que vous proposez.