- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, maintenant provisoirement un dispositif de veille et de sécurité sanitaire en matière de lutte contre la covid-19 (n°9)., n° 14-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la seconde phrase de l’alinéa 1, après la première occurrence du mot :
« santé »,
insérer les mots :
« , et notamment les services d’urgences ».
Cet amendement vise à préciser les informations demandées dans le rapport. Ici, il s’agit d’avoir des informations sur les effets de la politiques gouvernementales sur les services d’urgences.
« La digue est solide » promettait Olivier Véran en octobre 2020, une semaine avant d’annoncer un nouveau confinement. Le résultat, nous avons pu l’observer : des confinements, de reconfinements, des couvre-feux, des pass sanitaires, des vaccinations obligatoires.
D’un côté les urgentistes : « Le rapport flash sur les urgences valide la fermeture des services d’urgence la nuit. Bref, la fin du service public ouvert 24h sur 24, c’est-à-dire un État qui abandonne la population avec comme conséquence des morts évitables. »
De l’autre le ministre : « Le rapport ne recommande pas de fermer les urgences »
En vérité, le ministre a raison. En effet, le rapport n’a pas besoin de recommander des fermetures. Les services ferment déjà. 130 sont en tension dans tout le pays.
Les choix politiques du Gouvernement en sont responsables. Nous souhaitons que le rapport soit une occasion pour faire toute la lumière sur le sujet.