Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 22 juillet 2022)
Photo de monsieur le député Nicolas Dupont-Aignan

I. – La première phrase du 19° de l’article 81 du code général des impôts est ainsi modifiée :

1° Le montant : « 5,69 € » est remplacé par le montant : « 7,50 € » ;

2° A la fin, les mots : « un minimum et un maximum fixés par arrêté du ministre chargé du budget » sont remplacés par les mots : « 50 % et 70 % ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Exposé sommaire

Alors que les Français connaissent actuellement une baisse de leur pouvoir d’achat, il y a lieu de s’inquiéter des répercussions de l’inflation sur l’alimentation. Beaucoup de nos concitoyens ne savent pas comment ils vont se nourrir à la fin du mois. Cet amendement vise justement à augmenter le plafond d’exonération de la part employeur des tickets restaurants de 5.69 à 7.50 euros. En effet, les tickets restaurants, co-financés par l’employeur, permettent à nos concitoyens de bénéficier de repas équilibrés, au moins sur la pause déjeuner. Cette hausse de 30% répond ainsi à l’augmentation des coûts d’un déjeuner dans notre pays. Par ailleurs, cet amendement propose d’augmenter la quote-part des employeurs, issue d’un dialogue social, en élargissant l’encadrement des négociations de 50 à 70%, contre 50 à 60% aujourd’hui. Ainsi, les employeurs désireux se verraient dans la possibilité de laisser seulement 30% du financement du ticket restaurant à leurs salariés, leur permettant, quand ils peuvent le faire, d’aider aussi leurs salariés face à la baisse du pouvoir d’achat.