- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat (n°19)., n° 144-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
La crise énergétique que nous traversons à la fois due à la guerre en Ukraine et à la défaillance du parc nucléaire français dont la moitié des réacteurs sont à l’arrêt, ne peut servir de prétexte pour relancer un projet d’installation d’un terminal gazier qui largement préalable à ce contexte de crise.
Par ailleurs plusieurs dispositions dans cet article comme les dérogations sur les études d’impact environnemental, les dérogations sur les mesures de compensation en matière de biodiversité inquiètent quand la non prise en compte des conséquences écologiques d’un tel projet. Ces dispositions sont à rebours des impératifs de lutte contre les pollutions, de préservation de la biodiversité et de réduction des émissions de gaz à effets de serre et cela alors que de telles infrastructures comportent de nombreux risques tant sur le plan sanitaire qu’en matière de pollution. Elles contredisent l’impératif de réduction de 60% de notre consommation de GNl d’ici 2050 tel que le préconise l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) pour maximiser les chances de contenir le réchauffement climatique.