Fabrication de la liasse
Tombé
(jeudi 21 juillet 2022)
Photo de monsieur le député Daniel Labaronne
Photo de monsieur le député Michel Lauzzana
Photo de madame la députée Caroline Janvier
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de madame la députée Marie Guévenoux
Photo de madame la députée Nicole Le Peih
Photo de madame la députée Julie Delpech
Photo de monsieur le député Lionel Vuibert
Photo de madame la députée Christine Decodts
Photo de madame la députée Nicole Dubré-Chirat
Photo de madame la députée Naïma Moutchou
Photo de monsieur le député Anthony Brosse
Photo de madame la députée Sophie Panonacle
Photo de monsieur le député Lionel Royer-Perreaut
Photo de monsieur le député Christophe Marion
Photo de monsieur le député Guillaume Vuilletet
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de monsieur le député Belkhir Belhaddad
Photo de madame la députée Béatrice Bellamy
Photo de monsieur le député Thomas Rudigoz
Photo de madame la députée Graziella Melchior

Le premier alinéa de l’article L. 112‑10 du code des assurances est ainsi modifié  :

1°  Les mots  :  «  , s’il justifie d’une garantie antérieure pour l’un des risques couverts par ce nouveau contrat,  » sont supprimés et le mot : «  quatorze  » est remplacé par le mot  : «  trente  »  ;

 

2°  Est ajoutée une phrase ainsi rédigée  : «  En cas de période de gratuité, le délai de renonciation court à partir du paiement de tout ou partie de la première prime.  »

 

Exposé sommaire

Les contrats d’assurance affinitaires sont souscrits en rapport avec l’achat d’un bien ou d’un service sans être le motif principal d’achat du consommateur, par exemple à l’achat d’un téléviseur ou téléphone portable. Leur souscription est souvent proposée dans la foulée de l’achat d’un bien d’équipement ou autre, sans que l’assuré soit suffisamment informé des garanties et couvertures, voire sans que l’assuré soit conscient d’avoir souscrit un produit d’assurance. La loi Hamon a introduit une possibilité de renonciation dans un délai de 14 jours, limitée au cas – fréquent – où un assuré était en réalité déjà couvert pour ce risque par un autre contrat d’assurance. Ce délai apparaît particulièrement court, au regard du nombre d’assurés qui souscrivent à ce type d’assurance à tort. D’autre part, ces produits d’assurance proposent souvent la gratuité du premier mois dans un but promotionnel, de sorte que les consommateurs ne remarquent un prélèvement sur leur compte bancaire qu’après l’expiration du délai légal de renonciation de 14 jours. Le comité consultatif du secteur financier (CCSF) a à cet égard adopté un avis le 5 mai 2022 proposant d’étendre le délai de renonciation de 14 jours à 30 jours, hors période de gratuité éventuelle. Le comité a en outre proposé de lever toute condition à l’exercice du droit à la renonciation. Cet amendement vise par conséquent à traduire cet avis qui reflète un accord de toutes les parties prenantes au CCSF, associations de consommateurs et fédérations professionnelles.