Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
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Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
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Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« Les dispositions du présent article sont applicables jusqu’au 31 juillet 2024. »

Exposé sommaire

La production d’électricité par la combustion de gaz fossile ne constitue pas une solution souhaitable et pérenne si nous voulons réellement atteindre nos objectifs de neutralité carbone. Pourtant, l’absence d’encadrement dans le temps des mesures d’urgence, prévues au présent article, laisse entendre que la France n’a pas anticipé la transition énergétique et prévoit d’investir encore durablement dans le gaz fossile pour sécuriser ses approvisionnements en électricité.
 
Afin que la crise énergétique ne devienne pas un motif pour nous enfermer dans des années d’une nouvelle dépendance en gaz pour produire de l’électricité, le présent amendement fixe ainsi une échéance de caducité de 2 ans, au 31 juillet 2024, pour les dispositions exceptionnelles permettant au ministre chargé de l’énergie d’assurer le pilotage de fait des installations de production d’électricité utilisant du gaz en cas de menace sur la sécurité d’approvisionnement.
 
Cette date de caducité imposera, comme pour les lois d’état d’urgence, au Gouvernement de solliciter le Parlement pour toute prorogation. Il appartiendra alors à ce dernier de se prononcer en mettant en balance l’état de la menace sur notre sécurité d’approvisionnement électrique, la proportionnalité de ce dispositif et le respect de nos objectifs climatiques.