Fabrication de la liasse

Amendement n°AS93

Déposé le jeudi 22 septembre 2022
Discuté
Rejeté
(mardi 27 septembre 2022)
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

I. – Après le mot :

« État »,

rédiger ainsi la fin de la première phrase de l’alinéa 1 :

« proroge, au plus tard jusqu’au 31 décembre 2023, les dispositions en vigueur prises en application du troisième alinéa de l’article L. 5422‑20 du même code. »

II. – En conséquence, supprimer la seconde phrase de l’alinéa 1.

III. – En conséquence, supprimer l’alinéa 2.

Exposé sommaire

Les dispositions relatives à l’assurance-chômage actuellement en vigueur s’éteindront au 1er novembre 2022. Cet état du droit place des millions d’assurés en situation d’insécurité juridique. 

Le Gouvernement place les parlementaires dans une position inconfortable. D’une part, si le dispositif n’est pas prolongé, ce sont des millions de personnes qui sont placées dans une situation d’insécurité juridique quant à leurs allocations. D’autre part, la prolongation de ce dispositif entraîne de facto la prolongation d’une réforme délétère qui n’a pas répondu à ses objectifs initiaux et qui a précarisé des travailleurs déjà vulnérables.

Pour éviter que des assurés ne se retrouvent dans une situation d’insécurité juridique, le présent amendement vise uniquement à autoriser le Gouvernement à prolonger les règles déjà en vigueur de l’assurance-chômage et ce jusqu’au 31 décembre 2023.

A partir de cette date, les deux premiers alinéas de l’article L. 5422‑20 du code du travail redeviendront applicables de plein droit. Ainsi, cette prolongation redonne toute sa place au droit commun et au dialogue social puisque les dispositions applicables à partir de cette date devront nécessairement faire l’objet d’une négociation entre les partenaires sociaux.

Tel est l’objet du présent amendement.