Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 18 octobre 2022)
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de monsieur le député Alain David

Le 1° du 4 de l’article 39 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Les trois derniers alinéas du a sont remplacés par un tableau ainsi rédigé :

« 

Emissions (g/CO2/km/WLTP) 202120232024202520262027
≤ 2030 00030 00027 00024 00021 00018 000
21 - 5020 30016 24012 1808 1204 0600
50 - 16018 30014 64010 9807 3203 6600
≥ 1609 9007 9205 9403 9601 9800

 »

2° Le b est abrogé.

Exposé sommaire

Cet amendement vise à accélérer la transition écologique des flottes commerciales par une refonte de la déductibilité de l’amortissement des véhicules de sociétés. 


Aujourd’hui, contrairement à de nombreux pays de l’Union européenne, la part des véhicules électriques en France et en Allemagne est encore plus basse parmi les véhicules de société que parmi les particuliers. Cela résulte du choix d’encourager l’électrification des véhicules de sociétés davantage par le biais de subventions que par des modifications de déduction d’impôts sur amortissement comme l’ont fait de nombreux pays européens dans le but de réduire leurs émissions de dioxyde de carbone. 


Pour les professionnelles, cette politique n’est donc pas suffisante pour inciter à l’achat de véhicules électriques voire même encourage à l’achat de véhicules thermiques.


Pour que la France ne manque pas sa transition, cet amendement propose de réduire progressivement les seuils de déductions maximales pour amortissement des moteurs à énergie fossile de 20 % par an à partir de 2023, jusqu’à leur suppression complète en 2027. Pour les véhicules électriques à batterie, il suggère de réduire annuellement de 10% le seuil d’amortissement à partir de 2024 pour atteindre un seuil de 60% en 2027. Une telle différenciation permet d'accroître les recettes fiscales de l'Etat à horizon 2030 tout en réduisant significativement les émissions de dioxyde de carbone.