- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2023, n° 273
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Enseignement scolaire
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Enseignement scolaire public du premier degré | 1 | 0 |
Enseignement scolaire public du second degré | 0 | 1 |
Vie de l'élève | 0 | 0 |
Enseignement privé du premier et du second degrés | 0 | 0 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale | 0 | 0 |
Enseignement technique agricole | 0 | 0 |
TOTAUX | 1 | 1 |
SOLDE | 0 |
Cet amendement d'appel pour faire état d'un triste constat
Notre système d’éducation et de formation est inefficient. Cette situation hypothèque notre avenir, car la puissance de l’économie d’un pays et son rayonnement international dépendent directement du niveau de qualification de ses habitants.
L’effondrement du niveau des élèves français est attesté par une multitude de classements internationaux.
On peut discuter des heures de la qualité du thermomètre et des différents critères de classement mais il est une certitude de base, cette certitude est que la maitrise des savoirs fondamentaux : LIRE ÉCRIRE COMPTER entre pour une part énorme dans la poursuite, non seulement de la scolarité mais aussi de la vie entière.
Il est donc primordial que les élèves entrant au collège maitrisent parfaitement ces savoirs, cela passe par la méthode, cela passe aussi par les moyens, l’idée étant de déplacer les crédits que le secondaire use à revenir sur ces savoirs de base pour les injecter dans le primaire.
C’est pourquoi :
l’objet de cet amendement est de basculer un euro du programme 141 : « enseignement scolaire public du second degré » dans son action 1 : « enseignement en collège » pour les reverser vers le programme 140 :« enseignement scolaire public du premier degré » dans son action 2 : « enseignement élémentaire » afin de verrouiller le triptyque lire, écrire compter pour que les professeurs de l’enseignement secondaire ne reviennent plus dessus.