- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2023, n° 273
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Sport, jeunesse et vie associative
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Dans un délai de trois mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les coûts supplémentaires nécessaires à la mise en place d'un service civique obligatoire de deux mois ouvert pour les mineurs de 15 à 17 ans et pour les jeunes adultes.
Un centre SNU accueille environ 200 volontaires et une trentaine de tuteurs. En 2021, 18 000 jeunes ont fait le SNU, et 17 000 ont participé au séjour de juin 2022. Pendant leur séjour, les volontaires font le lever des couleurs et chantent l’hymne national, ils participent aux tâches quotidiennes et à l’organisation des activités, ils sont également dotés d’un uniforme.
Nous avons là un embryon de service national qu’il faudrait étendre à la totalité des jeunes, afin de développer leur adhésion aux valeurs patriotiques et de solidarité nationale, leur conviction de faire partie d’un même peuple, d’une même nation, où nous dépendons chacun les uns des autres. Dans un contexte de fragmentation sociale, l’État doit encourager la jeunesse à participer à la cohésion nationale et les inciter à l’engagement pour leur pays à travers un socle de valeurs communes.
Aujourd’hui, le SNU reste facultatif ou sur la base du volontariat. Il est nécessaire de pouvoir évaluer les coûts supplémentaires à allouer au SNU afin de tendre vers un vrai service civique de deux mois, dans l’idée qu’à terme cela devienne obligatoire, pour les adolescents ou jeunes adultes.