- Texte visé : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023, n° 274
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
I. – Compléter l’alinéa 4 par la phrase suivante :
« Ces consultations peuvent également donner lieu à un dépistage du souffle. »
II. – En conséquence, à l’alinéa 15, après le mot :
« chroniques »,
insérer les mots :
« et du souffle ».
III. – En conséquence, à l’alinéa 16, après le mot :
« cancers »
insérer les mots :
« , du souffle ».
Cet amendement vise à intégrer le dépistage du souffle dans les consultations de prévention prévues à l’article 17.
Aujourd’hui, près de 10 millions de Français sont touchés par une maladie chronique des voies respiratoires, certains très durement. Il faut ajouter à ces patients ceux atteints par la Covid-19 qui créent quotidiennement depuis le début de la pandémie un contingent supplémentaire d’insuffisants respiratoires dépendants en oxygène.
On sait aujourd’hui que ces maladies démarrent souvent durant les premières années de la vie et qu’elles sont multifactorielles, notamment environnementales. Dès les premières années de vie, l’enfant est soumis à des évènements qui impacteront son capital respiratoire et qui sont ainsi susceptibles d’influer sur toute sa vie. Il est donc impératif de préserver ce capital respiratoire.
Afin de lutter contre ce fléau pour la société, cet amendement, rédigé de concert avec les 27 associations de professionnels de santé et de patients faisant partie du Collectif des Etats Généraux de la Santé Respiratoire, vise à s’assurer que les consultations de prévention prévues à l’article 17 intègrent le dépistage du souffle.