Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 20 octobre 2022)
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« 6° Les prévisions de recettes impactées par les aides directes ou indirectes fournies aux entreprises peuvent être revues à la hausse dès lors que ces entreprises ne respectent pas les contreparties sociales ou environnementales prévues par décret. »

Exposé sommaire

Cet amendement s'inscrit dans la droite ligne de toutes les propositions faites par les écologistes et plus largement par les député.e.s de gauche depuis la crise du covid_19 : en effet, pour faire face à cette crise, l'Etat a versé des sommes considérables aux entreprises sans aucune contrepartie ni sur le plan écologique, ni sur le plan social. Une étude d'octobre 2022 de l'Institut de recherches économiques et sociales (Ires) estime à 8,4 % du PIB le montant total des aides publiques reçues par les entreprises, 205 milliards d'euros, près de 41% du budget de l'Etat. Un montant exorbitant financé par une hausse de la fiscalité des ménages et par la dette publique.

Le soutien aux entreprises était impératif pour aider certaines d'entre elles à amortir le choc de la crise économique provoqué par l’épidémie de Covid-19, en particulier dans les secteurs dits « stratégiques ». Cependant, il faut s’assurer que le sauvetage public de ces entreprises n’entraine pas une régression en matière de transition écologique. L'investissement public d’urgence devrait engager les entreprises secourues sur la bonne trajectoire afin d’accroître leur résilience face aux risques futurs, et en particulier le risque climatique.

Le groupe écologiste-NUPES propose donc, par cet amendement, que les aides aux entreprises puissent être revues à la baisse dès lors que les bénéficiaires ne respectent pas les contreparties sociales ou environnementales prévues par décret.