Fabrication de la liasse

Amendement n°2156

Déposé le lundi 17 octobre 2022
En traitement
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Éric Ciotti
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de monsieur le député Alexandre Vincendet
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Taite
Photo de monsieur le député Francis Dubois
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Alexandre Portier

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Supprimer les alinéas 22 à 36.

Exposé sommaire

Amendement de repli.


En contradiction totale avec les engagements du Président de la République en faveur de
l’innovation en santé et avec les conclusions du conseil stratégique des industries de santé (CSIS)
2021, le PLFSS pour 2023 contient un nombre important de mesures qui auront pour effet de
plomber l’attractivité pharmaceutique de la France.


A l’occasion de la crise contre la Covid-19, le pays tout entier a découvert les résultats d’une
politique strictement budgétaire de gestion des produits de santé en France : un manque croissant de
produits de santé essentiels, et l’incapacité de notre Nation à innover et à produire les thérapies
innovantes de demain.


Loin de tirer les leçons de ce constat, l’article 29 de ce PLFSS pour 2023 prévoit une super-clause
de sauvegarde s’appliquant aux médicaments innovants en croissance. Or, la France a justement
besoin d’attirer les entreprises qui produisent et fournissent ces médicaments, non seulement pour
reconstruire une vision et une capacité industrielles de haut niveau mais également pour assurer
l’accès des malades à ces thérapies.


Demain, les entreprises innovantes en santé, qui sont dans l’immense majorité des cas étrangères eu
égard à la difficulté de la France à encourager et récompenser son tissu industriel, renonceront à
s’implanter en France. En effet, entre les modalités d’évaluation des thérapies déconnectées de la
réalité de l’innovation pharmaceutique et le niveau de taxation des entreprises pharmaceutiques, le message envoyé à celles-ci est celui d’éviter de s’installer sur notre territoire et de mettre à
disposition leurs thérapies au bénéfice des malades.

Cet amendement vise donc à supprimer cette nouvelle contribution