- Texte visé : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023, n° 274
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires sociales
I. – À l’alinéa 3, substituer aux mots :
« stage sous un régime d’autonomie supervisée dans des lieux agréés en pratique ambulatoire et en priorité »
les mots :
« deux stages semestriels se déroulant obligatoirement sous un régime d’autonomie supervisée dans des lieux agréés en pratique ambulatoire. Cette dernière année du diplôme d’études spécialisées de médecine générale sera effectuée ».
II. – En conséquence, supprimer l’alinéa 4.
Dans un contexte national de pénurie de médecins généralistes, d’extension des déserts médicaux et d’aggravation des conditions de prise en charge des Français, dont plus de 5 millions n’ont pas de médecins traitants, il n’est pas envisageable de reporter l’entrée d’étudiants en médecine générale, par la création d’une quatrième année, dans la société. Il en résulterait une augmentation des difficultés d’accès aux soins.
Cet amendement de repli vise, dans le cas de l’échec de la suppression de l’article 23, à appuyer la professionnalisation des étudiants en fin de cursus en accordant une plus grande importance à l’immersion sur le terrain, notamment dans les zones sous-denses, grâce à la pratique ambulatoire. Il vise également à implanter le futur médecin généraliste sur le territoire qu’il aura appréhendé durant ses stages, et dont l’offre de soins est insuffisante, et favorisera son installation dans ces zones.