Fabrication de la liasse

Amendement n°AS18

Déposé le vendredi 9 décembre 2022
Discuté
Adopté
(mercredi 14 décembre 2022)
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte

Arthur Delaporte

Membre du groupe Socialistes et apparentés (membre de l’intergroupe NUPES)

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Photo de monsieur le député Joël Aviragnet

Joël Aviragnet

Membre du groupe Socialistes et apparentés (membre de l’intergroupe NUPES)

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Photo de monsieur le député Elie Califer

Elie Califer

Membre du groupe Socialistes et apparentés (membre de l’intergroupe NUPES)

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Photo de monsieur le député Jérôme Guedj

Jérôme Guedj

Membre du groupe Socialistes et apparentés (membre de l’intergroupe NUPES)

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À l’alinéa 2, supprimer les mots :

« punie d’au moins trois ans d’emprisonnement ».

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à ce que le dispositif soit proposé dès lors qu’une victime porte plainte pour violences conjugales, et non pas uniquement lorsque la plainte concerne une infraction punie d’au moins trois ans d’emprisonnement.

L’information de la victime de son droit à cette avance est essentielle si on veut inciter les victimes à quitter le domicile conjugale au plus vite, avant que d’autres drames ne surviennent. 

En 2021, sur les 122 femmes tuées, 32 % avaient déjà subi des violences antérieures. 64 % de celles-ci avaient signalé ces violences aux forces de sécurité intérieure et, parmi elles, 84 % avaient déposé plaintes. 

Si l’objectif de ce dispositif est d’en faire un vrai outil de prévention, il doit donc être proposé dès qu’une plainte est déposée, indépendamment de la caractérisation de l’infraction, afin de permettre à toute femme de quitter rapidement son domicile, avant d’éventuelles futures violences plus graves.