Fabrication de la liasse

Amendement n°AS2

Déposé le vendredi 9 décembre 2022
Discuté
Rejeté
(mercredi 14 décembre 2022)
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Après l’alinéa 14 insérer l’alinéa suivant :

« Le bénéficiaire de l’avance d’urgence prévue au présent article bénéficie de services sociaux d’urgence, d’accueil et de soutien pour se reconstruire. Ces services sont organisés de façon à répondre aux besoins urgents et à apporter un soutien permanent et pluridisciplinaire durable. Ces prestations pluridisciplinaires comportent spécifiquement l’information des victimes, le soutien psychologique, le soutien social, le suivi des démarches juridiques et administratives, le soutien éducatif à l’unité familiale, le soutien à la formation et à l’insertion professionnelle et l’aide au logement. »

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Écologiste a pour objet de permettre au bénéficiaire de l’aide d’urgence prévue par le présent texte de bénéficier d’un dispositif global de soin et d’accompagnement avec une approche pluridisciplinaire. 

Pour rendre effectif un dispositif d’aide d’urgence, il apparaît nécessaire que les femmes qui en disposent soient réellement accompagnées dans leur parcours après avoir été victimes de violences. Ce parcours débute par le fait de pouvoir trouver un logement afin de se mettre à l’abri, et va se poursuivre avec l’ensemble des procédures administratives et juridiques d’une part, et au nécessaire parcours de reconstruction psychologique d’autre part. 

Cet accompagnement doit être global et coordonné entre les acteurs dont la compétence relève parfois de différents ministères. C’est dans cette perspective que les modalités d’organisation sont renvoyées au pouvoir réglementaire.