Fabrication de la liasse
Rejeté
(lundi 7 novembre 2022)
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Francis Dubois
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de madame la députée Michèle Tabarot
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Alexandre Portier
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony

Le 1° du A de l’article 278‑0 bis du code général des impôts est complété par un f ainsi rédigé :

« f) Les produits qui se composent de cultures cellulaires ou tissulaires dérivées d’animaux ou qui sont isolées ou produites à partir de cultures cellulaires ou tissulaires dérivées d’animaux ; ».

Exposé sommaire

L’objet de cet amendement est d’exclure du taux de réduit de TVA destiné aux denrées alimentaires par nature, les produits destinés à l’alimentation humaine qui ne sont ni d’origine animale, ni d’origine végétale,  à l’instar des additifs. Ces produits de synthèse, jusqu’alors interdits à la commercialisation sur le marché européen faute d’autorisation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, sont plus proches d’additifs issus de procédés chimiques et industriels que d’aliments par nature, dont l’origine est toujours soit animale, soit végétale.

C’est la raison pour laquelle sur le plan de la sécurité alimentaire, il est souhaitable, à l’instar des confiseries ou de l’alcool, que le taux de TVA applicable à ces produits n’en favorise pas la commercialisation, si elle devait intervenir.