Fabrication de la liasse

Sous-amendement n°CD1256

Déposé le mercredi 23 novembre 2022
Discuté
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Émeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Jiovanny William

À l’alinéa 2, substituer aux mots :

« peut favoriser les »

les mots :

« détermine au sein de la stratégie nationale portuaire les modalités de sa participation aux ».

Exposé sommaire

Ce sous-amendement vise à demander à ce que la transformation des ports soit soutenue par l’État. 

Parent pauvre de la politique d’aménagement, les ports français ont connu un désinvestissement croissant et chronique ces dernières années. Depuis 1992, les ports français ont subi trois réformes majeures (1992, 2004 et 2008) qui ont eu pour ligne directrice la déconstruction du recrutement des dockers, la régionalisation progressive et une réforme de la gouvernance. Les ports français, malgré des atouts économiques évidents – le secteur portuaire affiche le plus faible taux d’endettement en comparaison des ports européens – ont connu un désœuvrement stratégique de l’État. 

Aujourd’hui il est pourtant essentiel de les transformer et de les adapter à la transition énergétique. Le seul exemple de la montée en puissance de l’éolien flottant dans les années à venir souligne combien nos ports ont besoin d’investissements : la construction de ces éoliennes à plus grandes dimensions exigera de renforcer les quais et les bollards afin de pouvoir y accueillir ces énormes structures. Le flotteur d’une éolienne flottante s’il est en acier pèse avec la turbine, entre 2 500 et 4 000 tonnes. S’il est en béton, c’est plutôt de l’ordre de 10 000 tonnes. Un vrai sujet pour les ports, où les capacités portantes des quais, des matériels de levage et de remorquage, de même que les espaces de stockage sont insuffisants.

Il est donc impensable que l’État ne soit pas au rendez-vous pour aménager les ports français pour être adapter à la production des EnR.