- Texte visé : Projet de loi de financement de la sécurité sociale, modifié par le Sénat, pour 2023, n° 480
- Stade de lecture : Nouvelle lecture
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
À l’alinéa 4, substituer aux mots :
« d’un an »,
les mots :
« de deux ans »
Le manque de médecin traitant conduit de plus en plus de Français à recourir à la téléconsultation, ou à recourir à une plateforme mettant à disposition des créneaux horaires pour que les patients puissent être reçus en consultation par un médecin.
Néanmoins dans la plupart des cas, un suivi régulier ne peut être assuré par la plateforme, qui ne peut garantir à un patient de retrouver le même médecin que la précédente consultation. D'autant plus que le recours à ces plateformes est le plus souvent utilisé pour des maladies saisonnières, des consultations épisodiques qui peuvent être espacées de plusieurs mois voire années. La possibilité de trouver le même médecin, est donc très compliqué.
Le rallongement du délai d'un an supplémentaire nous apparaît donc raisonnable, dans un contexte désertification médicale.
Tel est le sens de cet amendement.