- Texte visé : Projet de loi de financement de la sécurité sociale, modifié par le Sénat, pour 2023, n° 480
- Stade de lecture : Nouvelle lecture
- Examiné par : Commission des affaires sociales
I. – À la deuxième ligne de la dernière colonne du tableau de l’alinéa 2, substituer au montant :
« 107,3 »
le montant :
« 106,6 ».
II. – À la troisième ligne de la même dernière colonne du même tableau, substituer au montant :
« 97,6 »
le montant :
« 98,1 ».
III. – À la quatrième ligne de la même dernière colonne du même tableau, substituer au montant :
« 14,6 »
le montant :
« 14,7 ».
IV. – À la cinquième ligne de la même dernière colonne du même tableau, substituer au montant :
« 13,8 »
le montant :
« 13,9 ».
Par cet amendement, nous proposons d’augmenter les rallonges accordées en 2022 aux hôpitaux, aux EHPAD et aux établissements pour personnes handicapées pour compenser l’inflation et les hausses de salaire.
Malgré un abondement supplémentaire décidé au Sénat, les comptes ne sont toujours pas bon pour l’hôpital et le médico-social. Il financera les mesures insuffisantes annoncées par le Gouvernement pour limliter la casse de l’épidémie de bronchiolite.
En l’absence de compensation totale des hausses de coûts (point d’indice, inflation, mesures d’urgences), les établissements sont obligés de faire des économies, en plein coeur d’une crise inédite de notre système de santé. Si le Gouvernement a les marges de manoeuvres pour diminuer de 8 milliards d’euros les impôts des entreprises, qu’il finance correctement notre système de santé.
La diminution des moyens dévolus aux soins de ville est purement formelle pour satisfaire au contraintes de l’article 40. Nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.