Fabrication de la liasse

Amendement n°AS22

Déposé le mercredi 16 novembre 2022
Discuté
Rejeté
(jeudi 17 novembre 2022)
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj

Jérôme Guedj

Membre du groupe Socialistes et apparentés (membre de l’intergroupe NUPES)

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet

Joël Aviragnet

Membre du groupe Socialistes et apparentés (membre de l’intergroupe NUPES)

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Elie Califer

Elie Califer

Membre du groupe Socialistes et apparentés (membre de l’intergroupe NUPES)

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte

Arthur Delaporte

Membre du groupe Socialistes et apparentés (membre de l’intergroupe NUPES)

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Guillaume Garot

Guillaume Garot

Membre du groupe Socialistes et apparentés (membre de l’intergroupe NUPES)

Lien vers sa fiche complète

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet amendement des députés socialistes et apparentés vise à supprimer ce nouvel article introduit par le Sénat qui étend l’exonération de cotisations de retraite dues au titre de l’année 2023 à l’ensemble des professionnels de santé libéraux en cumul emploi-retraite dont les revenus d’activité sont inférieurs à un seuil fixé par décret (et non plus seulement aux professionnels retraités reprenant une activité libérale).

En effet, cet amendement repose sur une logique d’incitation envers les professionnels de santé, qui - au vu de l’extension grave et dangereuse de la désertification médicale - ne fonctionne pas.

Nous en voulons pour exemple le contrat d’engagement de service public (CESP, créé par la loi « Bachelot » dite HPST de juillet 2009).

Ce dernier prévoit ainsi de verser une allocation de 1 200 € par mois aux étudiants et aux internes en médecine en échange du choix d’une spécialité moins bien dotée ou à s’installer dans un désert médical.

Son efficacité pour lutter contre la désertification médicale est plus quel limitée : seuls 5 500 CESP ont été conclus depuis sa création en 2010.

Et seuls 54 % de ces contrats sont signés en zone déficitaire !

Nous proposons à l’inverse une logique de régulation à l’installation et au conventionnement.

En outre, cet article est un énième coup de canif à la Sécurité sociale car son application diminuerait les recettes de la branche Vieillesse, et viendrait nourrir l’argumentation du Gouvernement aux termes de laquelle notre système de retraites est structurellement déficitaire.

Les députés socialistes réfutent profondément cette argumentation et s’opposent donc à ce nouvel article.