- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables (n°443)., n° 526-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport relatif à la faisabilité de l’exploitation en énergie osmotique en outre-mer, notamment à La Réunion.
Par cet amendement, nous souhaitons encourager la recherche et le développement des énergies renouvelables disponibles dans les collectivités d'Outre-mer, ici l'énergie osmotique.
Dans sa programmation pluriannuelle de l'énergie, la Région Réunion a identifié un gisement en énergie osmotique.
L’exploitation de l’énergie osmotique utilise la différence de salinité entre l’eau douce et
l’eau salée au niveau des embouchures des rivières, voire dans les salines. On récupère
l’énergie produite par le passage de l’eau douce vers l’eau de mer à travers une membrane
semiperméable.
Deux techniques existent, l’électrodialyse inverse, qui génère un courant ionique, et l’osmose à pression retardée, qui génère une pression hydraulique dite pression osmotique.
Les technologies sont toujours au stade de la recherche et développement. Le ratio coût/efficacité surfacique des membranes est actuellement le facteur limitant.
Or un gisement a été identifié à La Réunion : Port de Sainte- Port de Sainte-Rose, dans l’Est
de l’île.
Des études sont à poursuivre sur le développement de cette énergie renouvelable dans les Outre-mer, c’est l’objet de ce présent amendement.