- Texte visé : Proposition de loi constitutionnelle visant à créer un Défenseur de l’environnement, n° 608
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer l’alinéa 10.
Amendement de repli.
Doter cette nouvelle autorité administrative d'un pouvoir de sanction viendrait rendre illisible l’exercice des droits des Français en matière de recours environnementaux.
Le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé, consacré par l’article 1er de la Charte de l’environnement de 2004, peut être invoqué au soutien de l’annulation d’actes administratifs devant le juge administratif (CE 26 févr. 2014, n° 351514) comme au titre de l’invalidation de la loi, notamment par la voie d’une QPC.
Ainsi conférer un pouvoir de sanction au Défenseur de l’environnement viendrait concurrencer les voies de recours juridictionnelles existantes.
Clarifier l’accès aux voies de recours juridictionnelles en matière environnementale et les pouvoirs de sanction des juges pour le contentieux qui en découle serait bien plus pertinent.