Fabrication de la liasse
Adopté
(mercredi 5 avril 2023)
Photo de madame la députée Alexandra Martin (Alpes-Maritimes)
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de madame la députée Christelle D'Intorni
Photo de monsieur le député Alexandre Portier
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de madame la députée Christelle Petex
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Vincent Seitlinger
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Stéphane Viry

Compléter cet article par les deux phrases suivantes :

« Ce rapport propose aussi une évaluation de l’adéquation entre les formations des professionnels de l’aide à domicile et les besoins des personnes accompagnées ou qui pourraient bénéficier d’un accompagnement. Il formule des propositions d’amélioration du référentiel des formations initiales et continues. »

Exposé sommaire

L’article 8 demande au Gouvernement d’évaluer l’organisation et les modalités de
financement de l’offre de soutien à domicile, sans évoquer l’adéquation entre les
besoins des personnes et les compétences des professionnels exerçant à domicile.
Pourtant, la filière domiciliaire reste encore inadaptée, notamment à
l’accompagnement des personnes qui ont des besoins d’accompagnement soutenu
(polyhandicap, paralysie cérébrale, etc.).
Il est devenu urgent de renforcer les moyens (financiers, humains et techniques)
dédiés à l’accompagnement des personnes en situation de handicap et accordés aux
Services d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD), aux Services Polyvalents
d’Aide et de Soins à Domicile (SPASAD), aux Services de Soins Infirmiers à Domicile
(SIAD), aux Services d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) ou encore aux
Services d’Accompagnement Médico-Sociaux pour Adultes Handicapés (SAMSAH).
La formation des équipes et le recrutement de personnels sont essentiels. Sans cela,
le maintien à domicile et la transition vers des solutions appropriées reste difficile,
voire impossible, pour certaines personnes – ce qui entrave directement la liberté
des personnes en situation de handicap de choisir leur mode de vie.
Cet amendement vise donc à évaluer les référentiels de formation actuels et à faire
émerger des propositions d’évolutions concrètes des contenus des formations
continues et initiales à destination des (futurs) professionnels du secteur de l’aide
et l’accompagnement à domicile. Face à la pénurie actuelle de professionnels, cela
aura un impact direct sur la couverture des besoins des personnes sollicitant un
service d’aide ou de soins à domicile.